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Médiathèque

Retrouvez l’actualité de la médiathèque sur le lien suivant:
http://www.cc-terrasses-vallee-aveyron.fr/fr/culture-tourisme/les-mediatheques.html

Le Sacré-Cœur, nouvellement réhabilité en Centre Culturel est un bâtiment qui fait partie intégrante du village de Montricoux et ce depuis sa construction fin XIXième siècle.
Son histoire est associée à celle du peintre Louis Cazottes (1846-1934), surnommé l’enfant du pays qui, dès son plus âge, part en apprentissage auprès de maîtres décorateurs et exprime sa passion. Il parcourt plusieurs régions de France, se rend à Rome étudier, ainsi qu’en pèlerinage en Palestine à Jérusalem.
Pendant ses voyages, il conçoit le projet d’une école d’Art Chrétien. Et c’est en 1880, de retour à Montricoux qu’il fait construire le Sacré-Cœur grâce aux dons d’une riche et généreuse bienfaitrice anglaise. « L’Ecole-Atelier d’Art Chrétien et de Peinture Décorative de Montricoux » est approuvée, encouragée et bénie par N. S. P. le Pape Léon XIII. La renommée de l’école est nationale. Article dans le Journal « La Croix », Messe Solennelle des peintres du Sacré-Cœur à la cathédrale de Valence…
L’école du Sacré-Cœur ferme définitivement ses portes durant la guerre 14-18. Louis Cazottes s’en sert encore quelques temps d’atelier qu’il fait visiter régulièrement, quelques Montricounais s’en souviennent encore.
Par la suite, le bâtiment après avoir servi d’école, de salle de théâtre, de cinéma et abrité plusieurs locataires, est racheté dans les années 60 par une communauté religieuse de Toulouse qui le transforme en colonie de vacances.
Resté quelques temps à l’abandon, le bâtiment est finalement repris par la Communauté de Communes Terrasses et Vallée de l’Aveyron pour un projet de réhabilitation en Centre Culturel. Après plusieurs mois de travaux le Sacré-Cœur a réouvert ses portes en mai 2010. Les habitants ont pu redécouvrir ce magnifique bâtiment chargé d’histoire avec beaucoup d’émotion. Le projet de restauration a su prendre en compte toutes les spécificités de l’école de peinture comme les fenêtres de forme ogivale orientées au nord afin que l’espace soit lumineux et sans soleil direct, ce qui aurait endommager les peintures, et bien sûr, les trois magnifiques fresques qui ornent les plafonds entièrement restaurées.
Réussite d’une restauration qui allie le contemporain au passé, le Sacré-Cœur reste un patrimoine culturel vivant ; il est rendu au public. Cette réouverture donne l’occasion aux Montricounais de montrer leur attachement au Sacré-Cœur qui a vu passer nombre de générations. Les atouts architecturaux du passé permettent aujourd’hui d’offrir une infrastructure culturelle de qualité en milieu rural.

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