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Histoire

Située sur la rive droite de la rivière Aveyron, la commune de Montricoux, d’une superficie de 2644 hectares, se trouve en Bas-Quercy en bordure des derniers contreforts du Massif-Central en un point où la rivière sort des gorges calcaires pour couler dans la plaine. D’où l’appellation de « Portes des Gorges de l’Aveyron ».

Le territoire de la commune de Montricoux a été habité dès les temps Paléolithiques comme en témoignent les silex taillés qui ont été trouvés en divers points.

C’est très certainement la situation géographique et la diversité du relief, qui ont favorisé l’implantation des premiers hommes dans cette contrée.

A l’époque Gauloise, la région dans laquelle se trouve Montricoux appartenait au peuple des « Cadurques », qui a donné son nom au Quercy et à sa capitale Cahors.

L’histoire de Montricoux fut marquée notamment par la fondation d’une commanderie par les Templiers de Vaour au XIIIème siècle.

A Montricoux, les Templiers firent construire d’abord le donjon puis un château auquel ils accolèrent leur monastère.

Le donjon bien plus haut qu’il ne l’est actuellement, comprenait une salle basse voûtée, sans autre ouverture à l’origine que d’étroites meurtrières sur la façade sud. Au-dessus, il y avait trois étages et une plate-forme crénelée. Aux angles s’élevaient quatre tourelles en encorbellement également crénelées; dans celle du nord-ouest se trouve l’escalier à vis qui desservait les différents étages; on pouvait y accéder par une porte donnant dans le château et par une galerie boisée à l’intérieur de la salle basse, au niveau du premier étage. La construction du donjon fut achevée en 1287.

Le château et ses dépendances furent détruits au XVI° siècle durant les guerres de Religions, par un incendie provoqué par une attaque des Calvinistes de Montauban, seul le donjon fut épargné ; symbole de l’autorité seigneuriale, il sera malheureusement mutilé à la Révolution de 1789 par la population. Il resta longtemps en l’état de ruines, avant que ses murs ne furent arasés et qu’une toiture ne soit mise en place.

C’est aux Templiers que nous devons très certainement, la construction de la partie la plus ancienne de l’église actuelle, celle qui correspond au porche d’entrée et qui appartient à l’architecture romane tertiaire du XII° siècle.

Les diverses pièces du Cartulaire des Templiers de Vaour relatifs à Montricoux, nous montrent que cinq églises existaient au XII° siècle sur l’étendue actuelle de la commune. Outre l’église Saint-pierre, déjà citée, il faut ajouter la chapelle de Saint-Félix devenue l’église de Saint-Laurent de Mairessi, puis de Maynet, l’église de Saint-Géniés qui a disparu  depuis la révolution après le rattachement de ce territoire à la commune de Montricoux, l’église de Saint-Benoît de Castres dont la construction est antérieure à l’an mille, aujourd’hui désaffectée est privée. Le culte y fut célébré jusqu’à la Révolution et un pèlerinage avait lieu tout les ans pour implorer la guérison des enfants malades, il se poursuivit jusqu’au XIX ° siècle. La cinquième église était située au lieu dit Bourbou, et dédiée  vraisemblablement à Sainte-Madeleine. Il n’en reste aujourd’hui qu’un pan de mur dont l’appareillage de certaines assises à feuilles de fougère caractérise l’époque mérovingienne. Le lieu où elle se trouve était nommé « la Madeleine » au XI ° siècle et à la fin du XIX° siècle, tout comme pour Saint-Géniès, dans un champ où devait être le cimetière de la paroisse, les labours faisaient souvent découvrir des restes humains.

Le clocher de Montricoux, ajouté postérieurement au flanc droit de l’église Saint-Pierre, date de 1549. Bâti sur le modèle de ceux de Négrepelisse et de Caussade, dans la lignée des clochers de « style toulousain » et à l’instar du plus  illustre d’entre eux celui de la Basilique Saint-Sernin de Toulouse, le clocher de Montricoux, comme ses deux aînés des villes voisines, se compose d’un socle carré en pierres de taille flanqué d’une tourelle dans laquelle s’élève un escalier à vis également en pierre qui comporte 82 marches.

Cette base sert de support à une tour octogonale en briques d’une hauteur de 12,65 mètres, composée de trois parties percées de fenêtres géminées à l’arc de mitre. A la base de cette tour se trouve la première galerie et pour atteindre la seconde qui se trouve au sommet, il faut emprunter un escalier en bois avec paliers composé de 62 marches.

Des gargouilles en forme de chimères marquent les angles de l’octogone.

En parcourant rues et ruelles, on peut admirer de très belles maisons à Pan de bois ainsi que quelques ouvertures aux encadrements remarquables.

Des vestiges de l’ancien rempart subsistent flanqués de trois tours qui témoignent du riche patrimoine historique et architectural du village.

A l’origine, une quatrième tour existait derrière l’église elle fut démolie tout comme les trois portes surmontées de tourelles qui donnaient accès au bourg : La Porte Basse à l’ouest, la porte haute à l’est et la porte Saint-Antoine face à l’Aveyron  au centre des remparts.

La première dénomination connue de Montricoux serait tout d’abord « Mormacus » puis Mons-Riculfi qui deviendra en langue d’OC Mont-Ricolf et plus tard Mont-Ricos qui veut dire : Mont rude, âpre (Monricos).

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